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J'arrete de fumer
18 avril 2013

Arreter de fumer

Il existe une réelle difficulté à s'arrêter de fumer, qui provient d'une double dépendance au tabac :

  • Une dépendance comportementale ou gestuelle, toujours présente, liée notamment à la répétition des gestes accompagnant la consommation du tabac ;
  • Une dépendance pharmacologique car l'organisme a acquis des besoins en nicotine.

Le choix de la méthode thérapeutique pour arrêter de fumer dépend des circonstances.

Certains fumeurs réussissent à arrêter seuls si leur dépendance est relativement faible et si leur motivation est forte.
Tout ce qui peut renforcer cette motivation doit donc être recherché ; les arguments sont nombreux :

  • Amélioration de l'état de santé ;
  • Vie plus saine, plus sportive ;
  • Libération d'un esclavage ;
  • Défi vis-à-vis de soi-même ou de l'entourage ;
  • Grossesse, enfants en bas âge ;
  • Aide à l'arrêt d'un proche ;
  • Montrer l'exemple à l'entourage ;
  • Désir de séduction ;
  • Faire des économies...

La décision étant prise, il faut alors choisir le moment (week-end, période calme, vacances, voyages...), éviter les périodes de stress et se fixer une date précise.
Dans un couple de fumeurs il est souhaitable que la tentative soit faite en même temps par les deux conjoints.

En cas d'échecs ou de récidives, il ne faut pas désespérer. L'expérience montre que pour l'avenir, le pourcentage de succès augmente si l'on a déjà essayé une ou plusieurs fois.

La prévention du tabagisme doit s'adresser en priorité aux jeunes

Les programmes de prévention en milieu scolaire doivent être encouragés.

L'accoutumance physique à la nicotine peut être appréciée par le test de dépendance à la nicotine de Fagerström.

Cette accoutumance peut être combattue par la gomme à la nicotine.

D'autres raisons à l'attrait du tabac sont souvent données par les fumeurs:

  • Accoutumance psychique ;
  • Réflexe de timidité ;
  • Stimulant intellectuel ou relaxant ;
  • Echecs de tentatives antérieures d'arrêt avec nervosité excessive ;
  • Prise de poids importante à l'arrêt et rechute.

Les mesures concrètes

Il n'y a pas de solution miracle.

Il est très facile de commencer de fumer et beaucoup plus difficile de cesser.

L'expérience montre que seuls les patients fermement décidés d'arrêter y parviennent.

Beaucoup de fumeurs redoutent que l'arrêt du tabac s'accompagne pour eux d'une prise de poids. Dans 60% des cas, cette crainte est justifiée mais il faut savoir qu'un fumeur pèse 2 à 4 kg de moins qu'un non-fumeur de sexe, d'âge et de taille identiques.

Manger des aliments pauvres en calories (légumes verts, salades, yaourt...) et boire beaucoup d'eau sont de sages conseils tout comme la recommandation de faire du sport pour empêcher de grossir et calmer l'anxiété : course à pied, piscine, vélo...

Les rechutes sont fréquentes dans les trois premiers mois parce que le patient se croit capable de fumer modérément. Cette idée est toujours fausse.

Plusieurs méthodes peuvent aider à passer un cap difficile mais aucune n'est magique. Il n'existe aucune méthode de désintoxication tabagique sans action positive de la part du candidat à l'abstinence :

  • L'utilisation de cigarettes sans tabac ;
  • Les chewing-gums à la nicotine (gommes à mâcher) actifs contre l'état de manque ; le candidat au sevrage doit les mâcher doucement sans salivation excessive ;
  • Les patchs à la nicotine et appliqués tous les jours sur la peau permettent d'obtenir le sevrage du geste tout en obtenant progressivement le sevrage en nicotine.

La dose de nicotine est modulable selon la taille du timbre. Le timbre est renouvelé chaque jour. Ce traitement est conduit à dose constante pendant un mois puis à dose progressivement dégressive pendant les deux mois suivants.

  • L'acupuncture donnerait de bons résultats chez les fumeurs peu intoxiqués si un suivi psychologique est associé ;
  • L'auriculothérapie consiste à placer un fil chirurgical dans l'oreille, à l'emplacement exact d'un point d'acupuncture. Le patient conserve son fil pendant un mois, période pendant laquelle il est censé ressentir un dégoût du tabac ;
  • D'autres méthodes ont pour but de créer un réflexe conditionné de dégoût en association avec la prise en charge psychologique...
  • Les thérapies comportementales font perdre les associations acquises par l'habitude entre la cigarette et différents plaisirs physiques ou affectifs ;
  • Les thérapies de groupe donnent souvent d'excellents résultats pour peu que le fumeur soit suffisamment motivé pour ne pas abandonner prématurément. Le traitement dure plusieurs mois.

Il existe une version plus courte : plan en 5 jours.

  • L'hypnose en groupe ou en séance individuelle donnerait de bons résultats dans certains cas surtout en complément d'autres méthodes ;
  • Le thermalisme : des stations comme Aix-les-Bains, Allevard, Perros-Guirec ou Port Barcarès proposent des séjours de remise en forme anti-tabac.

Le suivi médical est important. Le médecin encouragera le patient et le soutiendra, il lui donnera des conseils d'hygiène de vie pour ne pas grossir. Des tranquillisants sont parfois utiles au début en cas d'anxiété.

Des mesures pratiques méritent d'être étudiées pour lutter contre le tabagisme :

  • Augmentation franche du prix de vente des cigarettes : l'augmentation du prix de 10% entraîne une diminution de 4% de la consommation ;
  • Interdiction totale de toute publicité directe ou indirecte.

En effet, l'influence de la publicité est nette. Les spécialistes néo-zélandais évaluent à 7% par an la chute de la consommation de cigarettes des adultes après l'interdiction totale de la publicité.

  • Diminution de la teneur en nicotine et en goudrons ;
  • Campagnes d'information destinées au grand public mais aussi dans les écoles primaires ou secondaires et auprès des médecins (30 à 40% des médecins fument!) ;
  • Interdiction de fumer dans les lieux publics dont les écoles, les universités, les hôpitaux, les lieux de travail, les salles de réunion, les moyens de transport...;
  • Création de zones non fumeurs dans certains lieux publics (bars, cafés, restaurants...) ;
  • Imposer le respect du non fumeur.

La diminution du nombre de fumeurs passe par des campagnes répétées d'information puisque les médias influencent six fumeurs sur dix dans leur décision d'arrêter de fumer.

Source : Doctrissimo

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