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J'arrete de fumer

18 avril 2013

Nicore

 

La vapeur de liquide de cigarette électronique est-elle toxique ? La question de l’acroléine.

 

Un chercheur analyse des échantillons

Un chercheur analyse des échantillons

Une étude portant sur l’analyse du niveau de substances cancérigènes et toxiques de la vapeur de cigarette électronique vient d’être publiée le 06 mars 2013 dans la revue Tobacco Control. Les résultats sont sans appel la Ecigarette est substantiellement moins nocive que la cigarette classique. Cependant, contrairement à une autre étude déjà parue sur la cytotoxicité de la vapeur de cigarette électronique, notamment sur des cellules des poumons, certaines substances ne seraient pas totalement neutres. Essayons d’y voir plus clair…

Non cytotoxicité de la vapeur de Ecigarette : une étude sur des eliquides Flavour Art

 

A ma connaissance, on doit la première étude sérieuse sur l’analyse de la toxicité de la vapeur de liquide de cigarette électronique au projet Clearstream et plus particulièrement au Docteur Farsalinos, un toxicologue grec. L’étude portait plus précisément sur la cytotoxicité de la vapeur sur des cellules de poumons et analysait ces résultats en comparaison avec la fumée de cigarette classique.

 

L’étude conclut que la vapeur de Ecigarette n’est pas cytotoxique sur les cellules de poumons étudiées. Les tests ont été reproduit un grand nombre de fois et sur de nombreux arômes. Pour information, les liquides étudiés étaient ceux de Flavour Art avec précisément la même composition que celle que propose Absolut Vapor (Propylène Glycol USP: 50%, Glycérine végétale USP: 40% et selon l’arôme : eau distillée: 5 à 10%, Arômes: 1 à 5% et nicotine).

 

A noter qu’une étude similaire traitant de cytotoxicité sur des cellules du cœur va également bientôt être publiée et sans déflorer les résultats, les premiers éléments qui ont été communiqués indiquent qu’ ils sont très positifs pour la cigarette électronique.

 

Etude sur plusieurs modèles distribués en Pologne : la cigarette électronique présente de moindres niveaux de substances toxiques mais il y en aurait…

 

L’étude «Niveaux d’une sélection de substances toxiques et cancérigènes dans la vapeur de cigarette électronique » publiée le 06 mars 2013 dans la revue Tobacco Control par Goniewicz et al. a ravivé des questions parmi certains utilisateurs de cigarette électronique sur des forums. Certes les substances toxiques présentes dans la fumée du tabac sont nettement plus importantes que dans la vapeur de liquide de cigarette électronique, mais les chercheurs en détectent tout de même dont l’acroléine. Cette substance peut apparaître suite à un échauffement important de la glycérine végétale (la température de référence varie selon les sources mais serait d’environ 200°C) et a depuis longtemps était une source de réflexion pour les vapoteurs sur différents forums français et anglo-saxons. A noter que cuisiner avec de l’huile chauffer à plus de 180°C produit également de l’acroléine en grande quantité comme l’indique cette étude commentée sur cette page très complète dédiée à l’acroléine. Cela ne dédouane en rien le potentiel problème induit par l’acroéline avec la cigarette électronique d’autant plus que l’inhalation n’est certainement pas identique. Cependant, il est amusant de voir à quel point on peut se focaliser sur un phénomène car il est nouveau alors que certaines habitudes ancestrales pourraient tout aussi bien être analysées plus en détail à l’aune des nouvelles technologies dont dispose la science.

 

Le Docteur Goniewicz a récemment fait une présentation sur « Évaluation des cigarettes électronique comme source d’exposition à l’acroléine » à la Society for Research on Nicotine and Tobacco (SRNT) en s’appuyant largement sur les résultats de l’étude du 06 mars 2013.

 

Je me suis procuré l’intégralité de l’étude disponible sur le site Tobacco Control (téléchargement payant). Je ne peux pas faire de lien direct vers le PDF à cause de droits d’auteurs mais je présente ci-dessous les éléments les plus intéressants en particulier le protocole expérimental et les principaux résultats. On y retrouve exactement les chiffres de la présentation du Docteur Goniewicz sur l’acroéline mesurée dans la vapeur de cigarette électronique pour 150 bouffées.

LE SEUL DOUTE AU FINAL REPOSE SUR LE LIQUIDE PROVENANT DE CHINE ET PROPOSAIT PAR LA PLUPART DES SITES. UNE USINE FRANCAISE EXISTE ET LES PRODUITS SONT DISPONIBLES SUR CIGNET.FR

Les cigarettes proposaient sur ce site sont certifiés CE.

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18 avril 2013

Le patch anti tabac ou le timbre à la nicotine

Un patch anti tabac ou le timbre à la nicotine est un patch transdermique qui diffuse de la nicotine dans le sang à travers la peau. Utilisé comme Thérapie de Remplacement à la Nicotine (TRN), il a été introduit pour la première fois aux Etats Unies sous ordonnance en 1992.Notons qu’un patch anti tabac est disponible dans les pharmacies en France. Les patch anti tabac sont collés à la peau et libèrent de la nicotine dans le sang du fumeur, lui évitant ainsi d’avoir envie de fumer. La dose de nicotine diffusée dans le sang est forte au départ et mais diminue au fil des jours jusqu’à l’arrêt du fumeur.

Le patch anti tabac est-il réellement efficace pour arrêter de fumer?

Selon les statistiques, le patch anti tabac est le substituant le plus utilisé par les fumeurs dans leur démarche d’arrêt du tabac. En effet le patch anti tabac permet d’arrêter sans souffrir de manque. Il est important de relever que quelque soit la méthode, c’est surtout votre volonté d’arrêter de fumer qui vous aidera à devenir un non fumeur.

Quel est le coût d’un traitement d’arrêt du tabac par le patch anti tabac ?

Tout dépend de votre dépendance, le coût par semaine varie entre 15 et 20 euros. Il est à noter qu’en France,  certaines marques de nicotine prescrites sur ordonnance sont remboursées par la sécurité sociale à hauteur de 50 euros/an par personne. Dans les premiers jours, la dose de nicotine diffusée dans votre sang par le patch anti tabac est proportionnelle à votre degré de dépendance. Le patch anti tabac permet de maintenir le corps du fumeur en entendant de la diminution progressive.

18 avril 2013

Arreter de fumer

Il existe une réelle difficulté à s'arrêter de fumer, qui provient d'une double dépendance au tabac :

  • Une dépendance comportementale ou gestuelle, toujours présente, liée notamment à la répétition des gestes accompagnant la consommation du tabac ;
  • Une dépendance pharmacologique car l'organisme a acquis des besoins en nicotine.

Le choix de la méthode thérapeutique pour arrêter de fumer dépend des circonstances.

Certains fumeurs réussissent à arrêter seuls si leur dépendance est relativement faible et si leur motivation est forte.
Tout ce qui peut renforcer cette motivation doit donc être recherché ; les arguments sont nombreux :

  • Amélioration de l'état de santé ;
  • Vie plus saine, plus sportive ;
  • Libération d'un esclavage ;
  • Défi vis-à-vis de soi-même ou de l'entourage ;
  • Grossesse, enfants en bas âge ;
  • Aide à l'arrêt d'un proche ;
  • Montrer l'exemple à l'entourage ;
  • Désir de séduction ;
  • Faire des économies...

La décision étant prise, il faut alors choisir le moment (week-end, période calme, vacances, voyages...), éviter les périodes de stress et se fixer une date précise.
Dans un couple de fumeurs il est souhaitable que la tentative soit faite en même temps par les deux conjoints.

En cas d'échecs ou de récidives, il ne faut pas désespérer. L'expérience montre que pour l'avenir, le pourcentage de succès augmente si l'on a déjà essayé une ou plusieurs fois.

La prévention du tabagisme doit s'adresser en priorité aux jeunes

Les programmes de prévention en milieu scolaire doivent être encouragés.

L'accoutumance physique à la nicotine peut être appréciée par le test de dépendance à la nicotine de Fagerström.

Cette accoutumance peut être combattue par la gomme à la nicotine.

D'autres raisons à l'attrait du tabac sont souvent données par les fumeurs:

  • Accoutumance psychique ;
  • Réflexe de timidité ;
  • Stimulant intellectuel ou relaxant ;
  • Echecs de tentatives antérieures d'arrêt avec nervosité excessive ;
  • Prise de poids importante à l'arrêt et rechute.

Les mesures concrètes

Il n'y a pas de solution miracle.

Il est très facile de commencer de fumer et beaucoup plus difficile de cesser.

L'expérience montre que seuls les patients fermement décidés d'arrêter y parviennent.

Beaucoup de fumeurs redoutent que l'arrêt du tabac s'accompagne pour eux d'une prise de poids. Dans 60% des cas, cette crainte est justifiée mais il faut savoir qu'un fumeur pèse 2 à 4 kg de moins qu'un non-fumeur de sexe, d'âge et de taille identiques.

Manger des aliments pauvres en calories (légumes verts, salades, yaourt...) et boire beaucoup d'eau sont de sages conseils tout comme la recommandation de faire du sport pour empêcher de grossir et calmer l'anxiété : course à pied, piscine, vélo...

Les rechutes sont fréquentes dans les trois premiers mois parce que le patient se croit capable de fumer modérément. Cette idée est toujours fausse.

Plusieurs méthodes peuvent aider à passer un cap difficile mais aucune n'est magique. Il n'existe aucune méthode de désintoxication tabagique sans action positive de la part du candidat à l'abstinence :

  • L'utilisation de cigarettes sans tabac ;
  • Les chewing-gums à la nicotine (gommes à mâcher) actifs contre l'état de manque ; le candidat au sevrage doit les mâcher doucement sans salivation excessive ;
  • Les patchs à la nicotine et appliqués tous les jours sur la peau permettent d'obtenir le sevrage du geste tout en obtenant progressivement le sevrage en nicotine.

La dose de nicotine est modulable selon la taille du timbre. Le timbre est renouvelé chaque jour. Ce traitement est conduit à dose constante pendant un mois puis à dose progressivement dégressive pendant les deux mois suivants.

  • L'acupuncture donnerait de bons résultats chez les fumeurs peu intoxiqués si un suivi psychologique est associé ;
  • L'auriculothérapie consiste à placer un fil chirurgical dans l'oreille, à l'emplacement exact d'un point d'acupuncture. Le patient conserve son fil pendant un mois, période pendant laquelle il est censé ressentir un dégoût du tabac ;
  • D'autres méthodes ont pour but de créer un réflexe conditionné de dégoût en association avec la prise en charge psychologique...
  • Les thérapies comportementales font perdre les associations acquises par l'habitude entre la cigarette et différents plaisirs physiques ou affectifs ;
  • Les thérapies de groupe donnent souvent d'excellents résultats pour peu que le fumeur soit suffisamment motivé pour ne pas abandonner prématurément. Le traitement dure plusieurs mois.

Il existe une version plus courte : plan en 5 jours.

  • L'hypnose en groupe ou en séance individuelle donnerait de bons résultats dans certains cas surtout en complément d'autres méthodes ;
  • Le thermalisme : des stations comme Aix-les-Bains, Allevard, Perros-Guirec ou Port Barcarès proposent des séjours de remise en forme anti-tabac.

Le suivi médical est important. Le médecin encouragera le patient et le soutiendra, il lui donnera des conseils d'hygiène de vie pour ne pas grossir. Des tranquillisants sont parfois utiles au début en cas d'anxiété.

Des mesures pratiques méritent d'être étudiées pour lutter contre le tabagisme :

  • Augmentation franche du prix de vente des cigarettes : l'augmentation du prix de 10% entraîne une diminution de 4% de la consommation ;
  • Interdiction totale de toute publicité directe ou indirecte.

En effet, l'influence de la publicité est nette. Les spécialistes néo-zélandais évaluent à 7% par an la chute de la consommation de cigarettes des adultes après l'interdiction totale de la publicité.

  • Diminution de la teneur en nicotine et en goudrons ;
  • Campagnes d'information destinées au grand public mais aussi dans les écoles primaires ou secondaires et auprès des médecins (30 à 40% des médecins fument!) ;
  • Interdiction de fumer dans les lieux publics dont les écoles, les universités, les hôpitaux, les lieux de travail, les salles de réunion, les moyens de transport...;
  • Création de zones non fumeurs dans certains lieux publics (bars, cafés, restaurants...) ;
  • Imposer le respect du non fumeur.

La diminution du nombre de fumeurs passe par des campagnes répétées d'information puisque les médias influencent six fumeurs sur dix dans leur décision d'arrêter de fumer.

Source : Doctrissimo

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